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jeudi 7 juin 2007

Voyage au Nord

Bon voilà enfin je vous arrive avec ce récit tant attendu. Je vous délivre enfin mes mémoires sur cette semaine à l'Extrême-Nord du Cameroun. Après seulement une semaine de travail… eh oui, je me paie déjà le luxe de partir une semaine en vacances. La réalité est en fait que je tiens à profiter au maximum des attractions camerounaises avant que la saison des pluies ne nous assaille. En effet il paraît qu'entre juillet et septembre cela ne sera pas très agréable ici. Bon, suffit de me justifier… Je voulais voyager, je l'ai fait et vous en serez jaloux!

Le tout se débute au Jour 1, samedi dernier, le 26 mai. À vrai dire, c'est une journée moche, du transport seulement au menu. Douala – Yaoundé en bus; 3h30 assis en sardines dans un bus étonnamment confortable contrairement à d'autres bus que j'aurai emprunté dans ce voyage. Alors là, fait intéressant, le « vendeur de remèdes »; vous savez celui que l'on rencontre parfois dans les aventures de Lucky Luke, le charlatan itinérant avec sa charrette à vendre des lotions miracles pour tous les maux… ben c'était pareil, mais pas au far-west. Ce charlatan du XXIe siècle, debout à l'avant de l'autobus pour la première demi-heure à nous vanter les nombreux avantages du « Panax Africain », un remède miracle pouvant guérir toute sorte de maux, dysfonctions, maladies, etc. Vous verrez le détail de ses bienfaits sur le feuillet dans l'album photo. Vraiment, une amusante expérience que de le voir nous entretenir tout ce temps.

Arrivés à Douala, Laurence et moi devions attendre nos trois amis stagiaires de Buea qui arrivaient à Yaoundé quelque 2 heures plus tard. Ensuite, nous devions prendre le train de 18h10 pour Ngaoundere, une ballade qui ne dure jamais le même temps. Il nous aura fallu 20 heures pour arriver à destination. La raison de cette longueur est que le train marchandise faisant le chemin inverse avait déraillé la nuit précédente… Wow, un déraillement me direz-vous???  Ben ici, pour les marchandises, c'est quasi fait commun. On voit même parfois sur la route de vieux wagons abandonnés, rouillés en bordure de la ram de train, en plus des 2 ou 3 wagons plus récents… Alors tout au long de la nuit, bien blottis dans notre couchette, il nous fallait endurer les stop&go du train s'arrêtant et repartant à chaque gare et en les gares souvent.

Tout cela nous amène donc au Jour 2, eh bien puisqu'il est près de 15h00 à notre sortie de gare à Ngaoundere, nous avons décidé de camper sur place pour la nuit. Nous tentons de chercher un hôtel, pas trop cher et accommodant, puisque nous sommes vraiment épuisés de ces 20+ heures de transport. Premier essai, pas d'eau courante et pas de courant et pas de possibilité de négocier le prix alors nous rebroussons chemin à la recherche de mieux. Nous trouvons donc, un peu plus loin, un logis fort bien. Une bonne douche pour tous et hop, au resto. Ensuite une bonne bière-terrasse puis une bonne nuit de sommeil avant une autre journée. Rappelons que le but ultime de notre voyage n'est pas d'utiliser le plus de moyens de transports possible et le plus longtemps possible… c'est en fait d'aller au Parc de Waza au Nord, afin d'y apercevoir paysages et animaux. Donc pour cela il nous faut de l'information, un guide, un chauffeur, … Au jour 2, nous ne sommes pas chanceux, nous n'obtenons qu'une réservation du responsable de l'hôtel pour l'autobus vers Maroua le lendemain matin à 6h30. Wow, c'est tôt ça, pour le gars peu matinal que je suis…

Jour 3, on s'embarque à bord d'un gros bus de « Touristique Express » pour 8 heures de route, l'horreur!!! Ce n'est pas les autobus du type très luxueux… c'est une semi-catégorie au dessus du bus jaune, un peu moins bon que les « Coach » bien connus au Canada. Vous imaginez… On est entassés, il fait chaud et les gens dans le bus se font un malin plaisir à bien conserver presque toutes les fenêtres fermées. Putain il faisait chaud ! Quatre heures plus tard nous faisions une halte à Garoua avant de poursuivre. Fait intéressant, [je sais j'utilise souvent ce « fait intéressant », mais bon!] les gendarmes font souvent des vérifications d'identités à bord des autobus voyageurs, je ne sais pas pourquoi, mais nous avons été la cible première, nous ne sommes pas si différent pourtant… ahahaha  En fait, l'on doit toujours avoir son passeport (ou une photocopie officielle) sur soi, sinon, ben il faut payer, ici c'est corrompu un peu!!! Enfin, après avoir vérifié 4 de nos 5 identités ils ont laissé tomber le 5e voyant qu'il n'y avait pas d'argent à faire avec nous. Une folle aventure donc, de 8 heures, à travers les montagnes et routes parsemées de dos-d'âne nous forçant à ralentir pour les ponts et villages. Rendu, finalement, à Maroua, là c'est la dernière étape avant Waza et là il nous fallait un chauffeur, un guide et un itinéraire. C'est là que le fun a commencé. Il faut tout négocier, toujours, tout le temps. D'abord, en arrivant au terminus on se fait harceler par les porteurs, les chauffeurs de taxis, et les « agents de voyage ». Faut en éliminer quelques-uns et savoir où on va. De un, on avait horriblement faim et après avoir pris quelques contacts et prix on a traversé au resto d'en face. Et à peine assis au resto, le gars venait nous revoir en nous proposant une autre diminution de prix. Finalement il nous montre le véhicule et on lui dit qu'on va y penser… Mais là il nous fallait vraiment déterminer ce que l'on voulait faire comme trip et surtout déterminer un prix cible à payer pour cela suivant nos informations. Notre objectif était de payer environ 35 000 Fcfa pour nos quatre jours de ballade vers Waza et le retour vers Maroua. Mais là il fallait déterminer une autre chose, le négociateur en chef… sur 5, nous étions 2 à parler français et Laurence ne se sentait pas trop d'attaque… alors je m'en suis occupé… Alors j'ai ramassé tout mon savoir de négo et j'ai préparé le plan de match…ahahah Ensuite on a fait revenir le gars et il a commencé par nous tracer un itinéraire fort intéressant que nous avons tous accepté (vous le découvrirez à travers les prochaines lignes…). Maintenant le prix, la partie drôle. Je vous épargne toute la procédure, mais au total, voiture, essence, chauffeur, droits d'entrée/guide pour Waza nous auront coûtés 40 000 tout rond, il nous restait à payer les nuitées dans les hôtels (environ 3 500 F / nuitée / personne). Honnêtement et d'après mes amis aussi, nous avons réussi à obtenir un bon prix pour des touristes blancs. Je suis donc fier de ma négo. Le tout conclu, payé en partie, on part pour 2 heures de route en 4x4 vers Waza en compagnie de notre chauffeur, Amahdou. Arrivés sur place, un petit repas, une bière et le dodo. Pour le dodo, notre hôtel consistait en fait en un petit réseau de 7 petites huttes rondes. Un genre de mini village, avec toilette et douche. Petit village que nous partagions pour nos deux nuits avec 2 étudiants de Hollande (Tim, un Hollandais et Tania, une jolie Mexicaine). Ce sont deux biologistes en devenir qui étudiaient les lions au parc pour la durée de l'été. Et ce, avec plein de trucs électroniques, GPS et j'en passe. Moi je les appelais les deux chasseurs de Lions.

Jour 4, levé à 6h00, direction la grille d'entrée pour le Parc National de Waza, prêts pour 5-6 heures de ballade à travers les sentiers de cette savane africaine riche en paysages. Honnêtement, ça a été vraiment malade comme ballade, nous avons aperçu de nombreuses espèces d'animaux, mais cette fois c'est moi qui étais en « cage », dans la voiture… Ben on sortait de temps à autre pour les photos, mais la ballade c'était en 4x4. Le parc fait plus de 170 000 hectares si je ne me trompe pas. Au cours de notre parcours matinal, nous avons croisé des antilopes, des gazelles, et de nombreuses espèces d'oiseaux… des aigles, des petits oiseaux de toutes les couleurs, et une autruche au loin en fin de journée! On a aussi vu des cousins de « poumba » (Roi Lion), une famille de phacochères; c'est laid cette bête. On a aussi vu quelques girafes, certes un peu timides, mais tout de même bien grande et impressionnante. Et le summum, le paroxysme, le point culminant de cette journée, la découverte d'un mâle et d'une femelle lion, sous un arbre à se prélasser à l'ombre. Wow, le roi des animaux, à moins de 50 mètres de moi. Incroyable! Il est rare d'avoir cette chance de voir des lions… même nos chasseurs de lions n'en avaient pas vu depuis 2-3 jours. Mais en après-midi, leurs appareils « sophistiqués » nous auront tout de même conduits au repère de 2 autres lions, mais plus distants et cachés… on les devinaient seulement.

En retraversant le parc en fin d'avant-midi, nous avons croisé un autre véhicule de touristes qui avait eu une crevaison… alors nous avons ramassé leur roue de secours qui n'était pas en état pour aller la faire réparer en dehors du parc, pendant que nous prenions le déjeuner (ou dîner). En faisant route vers l'entrée du pars, nous avons aussi eu une crevaison, mais notre roue elle, était en ordre.

En après-midi, nous y sommes aussi retournés pour suivre en partie les deux étudiants et pour ensuite voir le coucher de soleil sur la savane…. Wow, quel paysage… trop malade. Mais avant de pouvoir admirer cela, il nous est arrivé une drôle d'aventure… nenon, pas d'attaques de lions enragés, mais plutôt une rencontre avec un citerne d'eau. Sur la petite route nous avons croisé ce citerne d'eau qui allait alimenter un petit étang pour abreuver les animaux mais en voulant passer à côté, notre véhicule a glissé et s'est coincé sur le citerne… vous verrez les photos. Bravo aux deux chauffeurs qui ont voulu faire les cow‑boys.

Donc ce coucher de soleil, un repas, une douche et le dodo suivirent. Fin de cette aventure à Waza.

Jour 5, vers 9h00 on décolle pour se diriger vers RhumSiki (Rhum, le nom original du village et Siki, le nom du premier habitant) en bordure de la frontière nigérienne. Le but de partir en début de matinée était en fait d'arriver à destination assez tôt pour y observer le coucher de soleil dans les vallées et sur les montagnes de la région. Voyez ce que ça a l'air sur la photo en en-tête de blog, joli, non!!! Donc, pour s'y rendre, le plus simple, mais pas le plus confortable, c'est de passer à travers les routes cahoteuses qui n'apparaissent surement pas sur Google Earth papa. Sur cette route nous avons rencontrés nombre de jeunes enfants nous demandant sans cesse… « Bouteilles vides, stylo Bic, bonbons, cadeaux, … ». Mais parfois, dans d'autres petits villages, si peu habitués d'y voir des touristes et encore moins des Blancs, rien… aucune demande, juste heureux de nous voir, étrangers, bêtes mythiques, albinos. À un moment, nous nous sommes arrêtés dans un marché local où les villageois y exposaient leurs produits, épices, pièces de forgerons et autres produits locaux pour les locaux. Mais nous sommes tout de même allé y faire un tour, avec un jeune garçon pris à l'arrache pour nous servir d'interprète auprès des plus vieux. Beignets, bière du mil et autres trucs nous avons goûtés et fait provision. Pour la demi-heure durant laquelle nous étions au marché, nous avons été le centre d'attraction de tous et fait étonnant, pas de jeunes qui essayaient de piller nos poches, le vol des touristes, c'est inconnu là. Et selon les dires d'Amahdou, nous étions de très bons visiteurs comparativement à d'autres de ces voyageurs qui se moquaient des gens. Nous, à la place, nous rigolions avec eux, prenions des photos avec les enfants en leur montrant le résultat, chose qu'ils ne connaissent évidemment pas, l'image instantanée. Après ces nombreux petits villages à travers collines et montagnes, ascensions parfois périlleuses à bord du 4x4, nous sommes finalement arrivés à Rhumsiki. Dès notre arrivée nous nous sommes accostés à un hôtel fort confortable et peu dispendieux. SIDA est rapidement venu à notre rencontre. C'est un contact local de notre agent de voyage, Jean-Luc. Ce surnom lui a été donné pour son implication dans les programmes luttant évidemment contre le mal du même nom. C'est lui qui pour nos 24 heures à Rhumsiki, nous a servi de guide. Un honnête type et très sympathique! Il nous a d'abord conduits dans un petit resto qui aura mis environ 30 minutes à nous servir un simple plat de pâtes. J'espère que tu fais mieux chez Pacini, Maxime. Après le repas nous sommes rapidement allés pour l'ascension d'une petite montagne pour la digestion et surtout pour y admirer le paysage au coucher du soleil. J'y ai d'ailleurs pris de nombreuses photos mais là, comble de malheur, au moment de redescendre, mon pieds a glissé et j'ai fait une petite chute qui m'a simplement éraflé la paume de la main gauche. Là n'est pas le problème, j'avais le « FirstAid Kit » avec moi, toujours pratique, mais ce kit n'a malheureusement pas pu sauver l'écran LCD de mon appareil photo. Donc me voilà, après moins de 3 semaines au Cameroun, avec une caméra qui ne peu plus être à 100% fiable. Et la garantie expire dans un mois, en Amérique du Nord, seulement. Donc j'ai deux options : la renvoyer au Canada par le prochain Québécois soit à la fin juin et la faire réparer et m'en acheter une autre ici OU je la fait réparer ici mais à je ne sais quel prix????  Que me conseillez-vous??? Y'a pire que ça dans la vie que je me dis. On verra quoi faire. Cette petite mésaventure met donc fin à cette longue journée. Douche, planification et bière en prévision du Jour 6.

Au menu, une ballade de 20km dans les vallées de Rhumsiki, mais avant d'aller plus loin, je vous cite ceci : « AVERTISSEMENT OFFICIEL  : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage dans la ou les région(s) indiquée(s) ci-dessous. (IDW5)
On recommande d'éviter tout voyage dans les régions frontalières proches de la République centrafricaine, au lac Tchad, dans les provinces orientales et dans la région récemment contestée de la péninsule Bakassi, le long de la frontière nigériane.[…] »

Nous sommes donc allés dans les vallées et bien sûr, nous avons franchi la frontière nigérienne sur quelques kilomètres. Ne vous affolez pas, seuls quelques villageois nous ont vu et pas d'attaques d'extrémistes ont gâchées notre ballade de 5 heures sous le soleil équatorial. Je crois qu'au cours de cette marche j'ai perdu près de 2 litres d'eau, mais rassurez-vous, j'en buvais autant. Bouteille à la main et quelques mangues en réserves, nous avons bravé cette chaude marche. À notre retour au village, nous nous sommes arrêtés à l'hôtel pour un instant de repos arrosé d'une bonne liqueur « Top » (marque très populaire ici). Ensuite, SIDA nous a conduits chez le sorcier du village… beau truc à touristes, mais il semblerait que les gens locaux se réfèrent à lui et orient certaines décisions selon ses dires. Toujours est-il que ce dernier prédit l'avenir à l'aide d'un crabe. Loufoque vous me direz, ça l'est, croyez-moi! Il a disposé des petits bâtons et des p'tits cailloux dans une marmite pleine de sable et avec un peu d'eau en surface. Ensuite il parle à son crabe et lui pose une question (notre question) et l'enferme dans cette marmite et à la réouverture, selon les dégâts qu'aura fait le crabe, il prédira! Donc pour la modique somme de 1 000 F, nous avons su que notre retour, à nous 5, se ferait bien jusqu'en Europe. Entre l'Europe et Montréal, on verra bien, pour moi, ça reste une surprise. Sachant maintenant notre avenir, cela a creusé notre appétit; au menu, du couscous avec des légumes, un met de la région du Nord, il semblerait. Très appétissant. Après le repas nous nous sommes dirigés en voiture sur la route de Maroua.

Quelque 2 heures plus nous sommes arrivés à Maroua et sitôt entrés dans la ville, tel des rapaces à l'affût de tout, notre agent de voyage et son équipe a rappliqué pour nous dire bonjour et avoir de nos nouvelles, mais surtout pour obtenir la balance du paiement (70 000 F). Et aussi, la deuxième chose la plus probable de cette visite si rapide, c'était pour savoir si nous avions vu les lions… La raison étant que si nous en voyions, on leur payait la bière. De vrais opportunistes. Ahahah ils la méritaient, nous en avons vu. Donc après une petite douche et quelques minutes de repos, nous nous sommes tous rencontrés sur une petite terrasse. Là, nous étions un dizaine à discuter, boire et rigoler… après tout on était tous d'environ le même âge… dans la vingtaine du moins. Après deux tournées, nous avions faim. Deux bières seulement… vous me direz!!! Ce n'est pas digne d'un universitaire!!! Ben, en fait, ici le format standard des bières c'est envioron 600mL, donc l'équivalent de 2 bières au Québec ou une « Saguenay ou Quille », c'est selon. Donc 4 bières, en ayant faim, cumulé à la fatigue et un estomac parfois peu endurant. C'était tout juste assez pour être bien. Mais le plus drôle dans tout ça, c'est qu'ici la bière coûte environ 450-500 F, donc si vous faites la conversion en CDN$, environ 1$ la bière de 600mL. Vous imaginez les beuveries potentielles au Québec si c'était à ce prix… Wow. Mais ici, on ne voit pas d'ivrognes, c'est beaucoup d'argent pour eux parfois. Ainsi, repas terminé… dodo!!!

Jour 7, étant relativement tous fatigués de notre trip nordique et avant de se lancer pour une journée et demie de transport ferroviaire et par bus, nous avons décidé de rester à Maroua une journée pour relaxer et aller visiter le marché. Un très grand marché plein de trucs, utiles et inutiles Mes amis en ont profité pour faire quelques provisions de souvenir, mais moi, pour ceux qui me connaissent je ne suis pas trop du type souvenir matériel. « J'ai pour mon dire » que ces petits bibelots et pendentifs et toiles bon marché finissent toujours par aboutir dans un tiroir poussiéreux ou dans le fond d'une garde-robe. Je préfère les écrits et les photos; voilà pourquoi je mets tant de temps et de description dans ce blog. Je le fais pour vous et pour moi, je sais que ça restera et les photos aussi. À moins bien sûr que vous n'ayez une commande spéciale à me faire, je rapporterai avec plaisir!!! J Ce fut donc une journée, comme prévu, bien relaxe. Et le soir venu, nous nous sommes rendus dans un petit resto de type « occidental » pour y manger une pizza. Wow. C'était loin d'être la meilleure que j'aie goûté. Mais le pire, ce sont les 75 minutes d'attente pour avoir 5 pizzas!!!! Trop long, beaucoup trop long. Mais bon.

Jour 8 et 9, levé à l'aube pour prendre le bus de 6h00 vers Ngaoundéré. 8 heures de bus puis on arrive. Maintenant il est environ 14-15h, le prochain train pour Yaoundé est prévu pour 18h20, avec un retard variant entre 1 et 2 heures. Plus précis que ça tu meurs. Mais bon, finalement nous sommes montés à bord et le train est parti vers les 20h15-30. Et cette fois, le train a filé sans trop d'arrêts, pas de déraillements de trains pour nous empêcher d'avancer. Nous sommes arrivés le lendemain vers 12h00, un voyage de près de 4 heures de moins que la dernière fois. Aussitôt arrivés à Yaoundé, nous avons filé vers le bus voyageur. Et le retour en bus fut long et pénible, 4 heures au lieu de 3. Nous avons fait quelques détours dans la ville de Douala pour y déposer quelques voyageurs avant d'arriver à destination. Mais le pire dans tout cette ballade de bus n'a pas été la longueur, mais la musique. Il y avait une petite télévision à l'avant et tout au long du trajet, on nous a projeté un genre de « musique plus » à la camerounaise. La musique n'était pas si mal, mais les clips, Oh Horreur!!! Vous avez, ceux que l'ont pouvait voir dans les années 80, transitions visuelles de base, clip de type « home made ». Bref, je voulais m'arracher le peu de cheveux qu'il me restait. De retour à la maison, j'étais exténué et il me fallait faire un peu de lessive.

 
Bon à l'heure qu'il est, nous sommes rendus à jeudi 7 juin, quelque 4 jours après mon retour du Nord. Et je compte bien continuer à me balader au Cameroun au long de mon séjour et profiter un max des journées de beau temps qu'il reste avant la saison des pluies. Ah, oui, et pour les photos, j'en ai évidemment de très nombreuses à vous montrer, mais ici la connexion internet est peu fiable et très lente, donc j'ajouterai au cours des prochains jours les « hi lights » du voyage en photos… vous n'avez qu'àa suivre le lien à droite.

2 commentaires:

Vieux a dit…

Mathieu,
T'es un chef! On n’arrête pas de te lire et on en redemande.
Tes aventures sont hyper exotiques pour nous de l'Occident. Tes photos superbes. Continue de nous alimenter de tes récits, tu nous inspire. Le Monde ne sera plus jamais pareil à mes yeux.

Merci,
M

Mathieu a dit…

Salut Mathieu!
Bien content de voir que tu profites à fond de ton expérience camerounaise. Je compatis pour la chaleur, il fait autour de 46 aujourd'hui à Jaipur! Je vais guetter le membre du LC d'ici qui revient d'Afrique, et je t'en redonne des nouvelles!